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Le Mak'gora

Impossible de dissocier Noirsang du duel sacré des orcs, le Mak'gora. 
Le Mak'gora est l'arme désignée du guerrier en quête de renverser son chef. Pour beaucoup, le Mak'gora a été oublié et s'est fondu avec l'âge, mais Noirsang lui s'acharne à en respecter le code strict et à ce que toujours le Mak'gora soit respecté.

Le Mak'gora peut être invoqué de deux façons. Le plus souvent, un guerrier méritant avide de reconnaissance et de pouvoir plante la hache aux pieds de son chef et clame son droit à la prétention au trône du clan. Si le chef refuse le défi, alors il est faible et sera exilé. Si il est exilé, le prétendant remporte le trône et personne ne peut le contester, car le Mak'gora est sacré et bafouer le code, c'est bafouer les ancêtres.
Dans le deuxième cas, le chef est loin et les opérations du clan sont confiées à un officier promu commandant pour l'occasion. Si le guerrier dirige mal et s'apprête à planter la campagne, un grunt particulièrement respecté peut lui lancer le Mak'gora et reprendre la troupe en main s’il en sort victorieux.

Dans tous les cas, celui qui en Mak'gora a été vaincu est exilé du clan à tout jamais. Ce genre de chose est pris très au sérieux et même les plus grands guerriers y réfléchissent à deux fois avant d'invoquer le Mak'gora car devenir vak'nosh est un destin pire que la mort.
Noirsang respecte la réforme instaurée par Thrall et, normalement, le Mak'gora chez Noirsang n'est pas à mort. Dans les faits un accident est vite arrivé et le plus souvent les vaincus préfèrent trouver la mort dans l'honneur que de terminer exilé.

Le Mak'gora d'après les croyances de Noirsang ne peut se dérouler qu'à la nuit tombée. Quand le frère tue le frère, le cœur sauvage des ancêtres larmoie au Lohn'goron et ainsi, dans la nuit noire, les aïeux ne peuvent assister au duel fratricide.
Chaque guerrier devra choisir un témoin. Ce dernier aura pour charge de confirmer l'issue du Mak'gora. Il pourra potentiellement se dresser face au verdict s’il juge que l'adversaire de son prétendant a été fourbe. Enfin, les guerriers devront combattre couverts de maigres peaux, armés de haches forgées pour l'occasion -si possible- et enfin faire bénir leur acier par un chaman de leur choix.

La tradition du Mak'gora est prise très au sérieux et quelqu'un surpris à essayer de tricher lors du duel ou de sa préparation sera la cible du courroux des sages du clan et du chef lui-même. De par leur nature païenne, les orcs de Noirsang craignent plus que tout de se voir refusé l'accès au Lohn'goron s’ils en venaient à tricher. L'on peut mentir aux mortels mais pas aux héros du Séjour du Guerrier.

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